Parfois, je suis une vraie blogueuse mode. Pas une qui lit des livres horribles sur l'enfer du milieu, ni qui décortique les dessous de l'industrie textile au Bangladesh ou les ratés de la dernière campagne Versace, non, une vraie qui pousse des cris devant un truc trop joli et qui sert à rien.
Dernière crise d'hystérie en date : le rouge à lèvre en poudre. J'ai vu passer cet OVNI en octobre 2017, je crois. Le temps que je le commande, que je le teste et que je reprenne le chemin du clavier, on est en février, mais à voir les réactions des copines à qui j'en ai parlé, peu de gens personne ne connaît donc je peux en parler ici sans avoir l'air trop à la masse 2016.
Cette invention, comme 99 % des cosmétiques amusants et innovants, nous vient de Corée. Je l'ai acheté sur Amazon (pour une fois, j'ai fait une entorse à mon boycott). A l'arrivée, j'ai reçu une petit fiole, de la taille d'un flacon de vernis à ongles.
Comment ça marche ?
Un embout-mousse, comme celui des gloss, est fixé à l'intérieur du bouchon. Il suffit de te badigeonner les lèvres et miracle, au contact de la poudre se transforme en encre à lèvres. Elle se transforme aussi si tu l'appliques sur la main ou le bras.
Est-ce que ça tient ?
Oui, comme un rouge classique. En prime, il donne une sensation de frais sur les lèvres, c'est très rigolo.
Mais à quoi ça sert ?
A rien de plus qu'un rouge sous forme de raisin mais ça change, c'est rigolo. Et de toute façon, un rouge à lèvres ne sert à rien en soi, hein...
Il m'a donné envie de tester d'autres trucs un peu foufou, ça faisait longtemps. Du coup, j'ai acheté Muse, de Thierry Mugler. Mr et Lutin n°1 trouvent qu'il pue (il est très sucré, pas du tout raffiné) mais il me fait rire.
Prix : compter environ 7 euros.