Ok, ok, je suis une fille qui a un vélo Duracell dans la tête, un bicyclette qui déraille parfois. C'est pour ça que j'adore la mode. Ce qu'il y a de bien dans la mode, c'est qu'on trouve facilement des réponses. Et en plus, on a le droit de changer d'avis (c'est à ça que servent les tendances). Exemples avec ma revue du jour.

Souffrir rien qu'en regardant cette photo sur le blog de Betty. 12 cm, oui, mais les doigts de pieds froissés comme des kleenex, nan. Jamais. Plutôt porter des tongs. Faut pas toujours souffrir pour être belle, n'est pas Wallis qui veut, on n'attrape pas des mouches en faisant la grimace, toussa. Bref, vous voyez.
Se demander en quelle occasion on peut porter cette chemise Alexandre Vauthier (impossible de la porter boutonnée, ça n'aurait rien à voir) : on n'arrive pas à la visualiser au bureau, pour déjeuner avec sa belle-mère, au dîner de Noël chez papa-maman, au resto avec des clients, ni à la sortie de l'école. Reste la sortie d'un défilé (on va attendre la fashion week de juin) ou la Saint Valentin mais ça serait so 1er degré.
J'achète pas.
Mais elle est ravissante.


Autre avantage de la mode : on vieillit plus vite. Là, on est déjà en 2016, voire 2017. Ca permet de zapper le quotidien quand il n'est pas très rose, et vite, vite, de rêver à des lendemains qui chantent. Qu'est-ce qui nous attend en 2016 ?
J'ai fermé les yeux et regardé ma boule de cristal. Alors, je vois du noir, du gris, du rose. Oui, je sais, ça n'engage à rien. Je vois surtout un gros changement dans nos habitudes de consommation et un retour à la créativité, la sagesse et la folie, la vraie. Celle qui est unique. On en parle lundi.